Centenaire ...

Publié le par vero21

Le centre gériatrique de Champmaillot fête son centième anniversaire.

C’est grâce à un legs important laissé par les époux Grangier – « bienfaiteurs de la ville de Dijon » - qu’un hospice voit le jour en 1909. Plusieurs manifestations ont été  programmées les 1er, 2 et 3 juillet 2009 pour célébrer cet anniversaire.

« L’asile des vieillards », comme on l’appelait lors de sa ouverture en juillet 1909, a bien changé. Il ne reste d’ailleurs aucune trace de la construction d’origine. Depuis, le site s’est agrandi : il abrite de nombreux bâtiments et de nouveaux travaux devraient débuter d’ici fin 2009.
A l’origine, la première structure accueillait 71 femmes et 94 hommes répartis dans deux quartiers. Aujourd’hui, le centre a une capacité de 410 places.

Vendredi 3 juillet 2009, les résidents, leurs familles et le personnel étaient invités à une représentation  théâtrale à partir de 14h 30. L'occasion de découvrir "Sur un air de Champmaillot", un spectacle surprise créé par les professionnels du centre.  



A l’occasion de son centenaire, Champmaillot a eu l’honneur d’accueillir de nouveau
dans ses murs la statue de La Bonté. Le retour de cette oeuvre a été rendu possible
grâce à l’intervention des services de la ville, laquelle a entièrement pris en charge ce
rapatriement. Cette sculpture, oeuvre de Paul GASQ (1860-1944), avait été
initialement commandée par la ville de Dijon au début du XXème siècle en hommage aux époux GRANGIER.
Aux termes de leur testament, Henri GRANGIER et Sophie VILLENEUVE son épouse, décédés respectivement en 1902 et 1905 sans descendance, instituèrent les Hospices Civils de Dijon comme légataire universel. Le legs GRANGIER, qui se compose de biens et de terrains, est un des plus importants qu’est reçu l’établissement. Il s’élève alors à trois millions de francs or. En mémoire de ce legs, la ville fait donc appel à Paul GASQ pour sculpter cette statue de La Bonté. Cette oeuvre de marbre blanc représente une jeune fille caressant une colombe. A l’origine, son socle composé de 4
dauphins et 12 poissons fait office de fontaine. En 1916, la sculpture est installée Place Grangier.
Lors des travaux de réaménagement de celle-ci en 1967, La Bonté est déplacé sur le site de Champmaillot.
Elle y reste jusqu’en 1983, date à laquelle elle part pour les ateliers municipaux en raison des démolitions et de la construction du bâtiment E.
Depuis cette date, la statue est restée dans un
hangar. On ne peut donc que se réjouir de cette installation nouvelle.


Publié dans CHENOVE & BOURGOGNE

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V
Longue vie à ce centre et à ses résident(e)s!
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V
merci pour toute cette information et encore plus pour le spectacle.<br /> C'est vrai que bcp de villes ont une statue qui s'allie a l'histoire de leur ville!
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C
coucou<br /> Ravie d'en savoir plus sur ton lieu de travail, mais ceci dit je me rejouis plutot pour les anciens d'avoir une fille au grand coeur qui s'occupe d'eux....<br /> Que l'on soit dans la tranche des vieux ou voir meme des plus jeunes, des personnes attentives aux autres , on en a bien besoin...... carinne
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F
quelle chipie celle-ci... elle écrit après l'évènement ! elle aurait pu vous inviter....<br /> je t'embrasse et bonne vacances.
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M
je suis admirative devant les gens qui s'occupent de nos papys et mamys.Quel courage ; je ne pourrais pas le faire.Bravo.MARIE
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